Bravo virtuose
Une année polaire
Woman at War
Pororoca
CINÉ-RENCONTRES
Le Grand Bal
Programmation 2018
Hope
Hope
Sans adieu
Sans adieu
La Saison des femmes
La Saison des femmes
Poisson d’or, poisson africain 
Poisson d’or, poisson africain 
Rafiki
Rafiki
L'île aux chiens
Mon père
Comment j'ai rencontré mon père
Le temps des forets
Monsieur

Programmation 2019

Synopsis : Arménie. Alik, 25 ans, musicien d’exception, membre d’un orchestre de musique classique prépare un grand concert. Tout bascule quand le mécène de l’orchestre est assassiné. Par un concours de circonstances, Alik se retrouve en possession du téléphone d’un tueur à gage nommé “Virtuose”. Il saisit cette opportunité, endosse l’identité du tueur, le temps de sauver l’orchestre de la faillite et protéger celle qu’il aime.


Pour son premier film, Lévon Minasian fait le pari d’un récit qui, tout en croisant les genres (policier, comédie, histoire d’amour), évoque avec passion et lucidité la culture et le quotidien de l’Arménie. Diversité des registres, plaisir de filmer beau, fantaisie et critique sociale, tout est réuni pour la réussite d’un film de genre qui est d’abord un film totalement personnel. Avec en plus la musique de Tigran Hamasyan.

Élise Padovani, Zibeline


Bien qu’un peu instable et truffé de fautes de goût un peu voyantes, ce film ambitieux et pluriel trouve toujours le moyen de surprendre son audience par une audace qu’on ne lui soupçonnait pas et par un désir constant de penser en cinéma.

Clément Deleschaud, Les Fiches du Cinéma


Syndrome classique pour une première œuvre, son créateur résiste rarement à l’envie de « tout y mettre ». Bravo Virtuose allie avec enthousiasme bien des ingrédients narratifs et cinématographiques, au risque, parfois, de la saturation. Burlesques ou inquiétantes, les scènes se succèdent à un rythme endiablé : grâce aux images léchées, aux couleurs et lumières sophistiquées, à la confrontation entre la musique « noble », portée par le grand-père d’Alik, et la sous-culture commerciale, le cinéaste invente un monde paradoxal, déstabilisant, où le spectateur perd pied en toute sympathie avec le personnage principal.

Emmanuelle Giuliani, La Croix


Bravo Virtuose a les apparences d'un thriller un tantinet loufoque, pas crédible un seul instant, mais on n’en a cure. Superbement photographié et réalisé, le film laisse une large place à la musique, somptueuse, et se déroule sans chute de rythme, alternant les tonalités, y compris dans un registre féérique et romantique avec son héros déphasé mais courageux et une femme fatale sublimée.

6nezfil, Sens critique


Bravo virtuose est un film au charme certain. Une très bonne surprise, une agréable découverte, un véritable moment de cinéma… Un long métrage à ne pas rater. Amusant et surprenant, touchant et inventif, ce virtuose mérite vraiment nos bravos. Étonnant et différent.

Isabelle Arnaud, Unification


BRAVO VIRTUOSE


drame de Lévon MINASIAN

arménien, français, belge

Comédie. Policier. Action

2018    1h 30    V.O.S.T.  inédit à Troyes

PRÉSENCE DU RÉALISATEUR ET DE L'ACTEUR PRINCIPAL Samuel TADVOSIAN

Lévon Minasian dédicacera son premier roman

Le fil des anges (publié le 8 novembre 2018 aux Éditions Vents d’Ailleurs)

participation de l'association franco-arménienne de l’Aube

VENDREDI 11 JANVIER(14 h 30 & 20 h)

Synopsis : Pour son premier poste d’instituteur, Anders choisit l’aventure et les grands espaces : il part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu’Anders imaginait. Pour s’intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.


Sans affabulation, ce film a la vitalité d'une fable. La réalité engendre la poésie ; les mythes se concrétisent. Entre documentaire et fiction, l'équilibre des genres est atteint. Une année polaire exprime un amour survolant l'étendue sauvage ; mélancolique et blanche.

Eithne O'Neill, Positif


Samuel Collardey avait fait sensation dès son premier long métrage, L’Apprenti (prix Louis-Delluc du premier film 2008), tourné dans une ferme de Franche-Comté. Une année polaire confirme son attirance pour les communautés isolées, au contact de la nature. Et pour le mélange fécond entre documentaire et fiction. Anders est interprété (plutôt bien) par le vrai « instit » de « Tinit », qui revit, devant la caméra, son installation mouvementée et sa première année scolaire au bord de la banquise. Ses élèves et les autres villageois, eux aussi dans leur propre rôle, lui donnent la réplique avec un naturel étonnant… Belle idée de scénario, l’apprentissage de l’instituteur se double d’un autre récit initiatique. On suit le quotidien d’Asser, adorable gamin qui fait l’école buissonnière pour apprendre à pêcher le saumon ou à chasser le phoque avec son grand-père. Le réalisateur filme cette transmission d’une culture traditionnelle menacée par la modernité avec beaucoup de tendresse et de complicité.

Samuel Douhaire, Télérama


De cette aventure en territoire inexploré, il reste un voyage lumineux qui en dit plus long qu’il n’y paraît sur la manière dont notre héritage culturel et familial façonne notre rapport aux autres.

Claudine Levanneur, aVoir-aLire.com


Une chronique pleine de chaleur humaine dans l’immensité blanche et polaire, mettant en scène le choc de deux cultures qui tentent d’entrer en contact et de se comprendre, loin des clichés.

Barbara Théate, Le Journal du Dimanche


Samuel Collardey opte pour une fable par trop idyllique, où la solitude et l’adversité se muent en adoubement quand le héros consent à se fondre dans cette société, à l’accepter telle qu’elle est. Cette Année polaire ressemble à un joli conte initiatique de Noël, enluminé de belles images.

Jean-Claude Raspiengeas, La Croix

  

UNE ANNEE POLAIRE


de Samuel COLLARDEY

français

Comédie dramatique, aventure.

30 mai 2018    1h 34    inédit à Troyes

VENDREDI 08 FEVRIER (14 h 30  & 20 h)

Synopsis : Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…


Merveilleux conteur, Benedikt Erlingsson met en scène une saga foisonnante dans les Hautes Terres d’Islande.

Le Monde, Véronique Cauhapé


Une croisade pleine d’humour contre ceux qui s’évertuent à détruire la planète.

L'Humanité, Dominique Widemann


À la manière des contes islandais traditionnels, Woman at War est une fable écologiste mettant en scène une super-héroïne aux prises avec les lignes à haute tension, qui défigurent son île.

La Croix, la Rédaction


Le ton de ce long-métrage détonne et épate, où l'humour à froid côtoie le suspense, tandis qu'un trio de musiciens free-jazz se fond dans tous les décors.

L’Express, Christophe Carrière


Le réalisateur islandais Benedikt Erlingsson confirme ici un sens aigu de l’humour et un amour inconditionnel des étendues sauvages déjà remarqués dans son premier long-métrage réalisé en 2013.

aVoir-aLire.com, Claudine Levanneur


Sous ses airs de film apte à faire le consensus tant public que critique – en témoigne le petit buzz dont il a bénéficié à Cannes –, Woman at War est plus en colère qu’il n’y paraît.

Les Inrockuptibles, Bruno Deruisseau


L’Ukraine joue une part importante dans l’histoire de Woman at War, et pas seulement parce que le film est une coproduction ukrainienne. Pour Benedikt Erlingsson, « cette nation au cœur de l’Europe n’a pas vraiment changé, elle est en guerre et a laissé de nombreux orphelins ». Et il s’avère justement que l’autre mission de Halla, c’est de sauver une petite orpheline ukrainienne en l’adoptant. (…)

Oscillant habilement entre film politique, film féministe et fable rassérénante, Woman at War encourage sans prosélytisme les spectateurs à interroger leur conscience, voire à se mobiliser sur ces questions environnementales, préoccupantes pour l’avenir.

Le blog du cinéma, Sylvie-Noëlle

WOMAN AT WAR


de Benedickt ERLINGSSON


Thriller islandais, français, ukrainien


2018    1h 41    inédit à Troyes


V.O.S.T.

VENDREDI  22 MARS (14 h 30  & 20 h)

Synopsis : Cristina et Tudor Ionescu forment une famille heureuse avec leurs deux enfants, Maria (5 ans et demi) et Ilie (sept ans). Ils ont la trentaine, vivent dans une ville roumaine, dans un joli appartement. Il travaille dans une entreprise de téléphonie, elle est comptable. Un dimanche matin, alors que Tudor se trouve avec les enfants au parc, Maria disparaît.


Thriller haletant, polar de l’âme, Pororoca est un immense film bouleversant.

Isabelle Danel, Bande à part.


Bogdan Dumitrache est fantastique dans Pororoca. Il est ici le père, un père qui voit son monde s'écrouler après la disparition presque sous ses yeux de sa fillette. Couronné du prix de l'interprétation masculine au Festival de San Sebastian, il est de tous les plans, occupant l'écran d'une présence magnétique, jouant de changements psychologiques imperceptibles qu'un seul regard ou une seule intonation suffisent à installer, ou au contraire en mettant habilement en exergue les transformations physiques qu'il subit. Dumitrache contribue largement à faire de Pororoca, pas un jour ne passe, un grand film saisissant et émouvant.

Olivier Toureau, L’autre Cinéma


Un film choc, passionnant, et intense, porté d’un bout à l’autre des deux heures trente par un acteur incroyable qui transforme une idylle familiale en un cauchemar haletant et passionnant.

[.] On pleure très peu. Pour autant, le désespoir est perceptible à chaque instant dans ces objets du quotidien qui traversent la vie ordinaire de cette famille. Le réalisateur en rajoute même, non sans cruauté, en augmentant les bruitages. On saluera d'ailleurs le travail des ingénieurs du son qui parviennent à reconstituer à partir des éléments du quotidien la faillite de toute une famille.

Laurent Cambon, aVoir-aLire.com


POROROCA, PAS UN JOUR NE PASSE


Film dramatique, famille

de Constantin POPESCU

 

Roumanie, France ; 2 h 32 mn 

 sortie le 13 juin 2018 ;  inédit à Troyes

VENDREDI 26 AVRIL (14 h 30 & 20 h)

  

VENDREDI  24 et SAMEDI  25 MAI  2019


CINÉ-RENCONTRES :



« LES DROITS HUMAINS »



Des représentants d'associations non encore désignés (Ligue des Droits de l'Homme, Amnesty International, SOS homophobie…) viendront participer aux échanges avec le public en fin de projection.

Synopsis : C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française, à Gennetines, dans l’Allier. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ca tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.


Festival de Cannes 2018, Sélection officielle


Sur les parquets dressés sous chapiteau et en plein air autant que dans les ateliers de danse se pressent toutes les générations, toutes les catégories sociales, toutes les nationalités.

Avoir-alire.com


Le Grand Bal de l’Europe: durant toute une semaine, hommes et femmes de toutes générations y dansent la scottish, la polka et la bourrée. Nuit et jour, sous de grands chapiteaux, ils tournent au son de chansons traditionnelles ou d’Etienne Daho et de Dominique A, vibrent au rythme des tambourins, de la vielle et de l’accordéon, s’enlacent et sautent à en faire trembler les parquets.

Télérama


Les images sont éloquentes, car tout se lit à la surface des corps: l’euphorie, l’épuisement, le désir. Une grande sensualité se dégage d’ailleurs du Grand Bal, si bien que, même s'il n'est jamais évoqué frontalement, le désir règne en maître sur le festival.

Le Monde


Une charge sensorielle, poétique et philosophique (la voix off de l’auteure, fil rouge nouant le personnel au collectif, la passion à la pensée) qui invente des manières inédites de filmer les corps en mouvement, portée par une caméra fluide et apparemment invisible, aussi à l’aise au cœur de l’action que dans les zones transitoires où les langues se délient et les impensés se dévoilent.

Première

  

LE GRAND BAL

Un film musical de Laetitia CARTON

(2017, 1 h 46, français, suisse, inédit à Troyes)

VENDREDI 28 JUIN (14 h 30 &  20 h 30)

Le film sera précédé d’un petit spectacle musical de danses trad'actuelles animé par l'orchestre BALANSOL et l'association FOLKAFON

Programmation

 2018

HOPE


Film dramatique de Boris Lojkine

France; 1 h 31 mn; sortie le 28 janvier 2015; Inédit à Troyes

Synopsis : En route vers l’Europe, Hope rencontre Léonard. Elle a besoin d’un protecteur, il n’a pas le cœur de l’abandonner. Dans un monde hostile où chacun doit rester avec les siens, ils vont tenter d’avancer ensemble, et de s’aimer.


L'histoire est aussi dure, aussi tragique que ses héros sont attachants (...). Le temps de mordre dans quelques oranges volées, ou de partager des caresses au creux d'une prairie, ils nous offrent une lumière vacillante mais têtue, une petite flamme dans les ténèbres.

Cécile Mury, Télérama


(...) une impression de synthèse parfaite du documentaire et du film de fiction. Une grande réussite.

Michel Cieutat, Positif

VENDREDI 24 MAI (14 h 30)

Synopsis: Dans sa ferme du Forez, à l'est du Massif Central, Claudette, 75 ans, se bat pour rester digne face à une société qui n'a plus grand-chose à faire d'elle, et dont elle a du mal à accepter et à suivre l'évolution. Le monde moderne avale chaque jour un peu plus ses terres, ses bêtes et celles de ses voisins. Comme elle, Jean, Christiane, Jean-Clément, Raymond, Mathilde et tous les autres résistent et luttent au quotidien pour préserver leurs biens... leur vie.


Un documentaire bouleversant sur les derniers paysans du Forez fait le récit à la fois tendre et rude d’une humanité qui disparaît dans l’indifférence d’une société qui ne les voit plus.

Jean-Claude Raspiengeas, La Croix


(...) magnifique film (...).

Louise Dumas, Positif

SANS ADIEU


Documentaire de Christophe AGOU

2017, France, 1 h 39, inédit à Troyes

VENDREDI 24 MAI (20 h)

Synopsis : Inde, État du Gujarat, de nos jours. Dans un petit village, quatre femmes osent s'opposer aux hommes et aux traditions ancestrales qui les asservissent. Portées par leur amitié et leur désir de liberté, elles affrontent leurs démons, et rêvent d'amour et d'ailleurs.

 

Une ode magnifique et nécessaire à celles qui, tous les jours, par leur optimisme et leur courage font reculer les formes d’oppression dont sont encore trop souvent victimes les femmes.

 aVoir-aLire.com

 

Un beau film qui raconte la violence machiste avec de nombreuses scènes dansées, sans verser dans la caricature.

 

Ce brûlot féministe, magnifiquement interprété, mêle la colère avec la coquetterie bollywoodienne et les danses exotiques.

Le Monde

LA SAISON DES FEMMES


Drame de Leena YADAV

2016, Inde, 1 h 57, VOST, inédit à Troyes

SAMEDI 25 MAI (14 h)

SAMEDI 25 MAI (17 h)

Synopsis: La région de Casamance, au sud du Sénégal est une des dernières zones refuges en Afrique de l'Ouest pour un nombre croissant de pêcheurs artisans, de transformateurs et de travailleurs migrants. Face à une concurrence extérieure de plus en plus forte ces femmes et ces hommes résistent en contribuant grâce à leur labeur à la sécurité alimentaire de nombreux pays africains. Mais pour combien de temps? encore ?


La pêche en Casamance, mobilise des milliers de personnes, hommes et femmes, venus de tout le Sénégal mais aussi de Guinée, de Côte d’Ivoire, du Burkina, du Mali… Les ressources sont surexploitées mais les sardinelles restent abondantes cependant. Une grave menace nouvelle se profile: la création par des capitaux chinois d’une usine de farine de poisson qui enlèverait le poisson de la bouche des Africains. Le film témoigne de l’appel angoissé de milliers de pauvres gens.images fortes et inoubliables.

Film-documentaire.fr

POISSON D'OR, POISSON AFRICAIN


Documentaire de Thomas GRAND et Moussa DIOP

2017, Sénégal, 52 mn, VOST, inédit à Troyes

Synopsis: A` Nairobi, Kena et Ziki me`nent deux vies de jeunes lycéennes bien différentes, mais cherchent chacune a` leur façon a` poursuivre leurs re^ves. Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pe`res respectifs. Attirées l’une vers l’autre dans une société kenyane conservatrice, les deux jeunes femmes vont être contraintes de choisir entre amour et sécurité..


Cette romance à la fois solaire et maudite a beaucoup fait parler d’elle au dernier Festival de Cannes : premier film kényan à investir la Croisette (dans la section Un certain regard), Rafiki était, en même temps, censuré dans son propre pays. Là-bas, l’homosexualité est bannie, passible de prison. Et oser la représenter à l’écran est à peine moins dangereux.

Télérama


sous le thème de l’amour secret, traité avec beaucoup de pudeur, se dessine une œuvre sur les rapports de classe, la difficulté de sortir du rôle assigné par la société et l’inégalité des chances. 

Culturopoing.com

RAFIKI


Drame setimental de Wanuriu KAHIU

Septembre 2018, Sud africain, Kenya, France, 1 h 22, VOST, inédit à Troyes

SAMEDI 25 MAI (20 h 30)

L’ÎLE AUX CHIENS

de Wes Anderson

film d’animation et d’aventure américain, 2018, 1h42

VENDREDI 27 SEPTEMBRE (14 h 30 &  20 h)

Synopsis : En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Île aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville...


Un conte dont la splendeur et le foisonnement esthétiques n’ont d’égal que la férocité politique.

Aurélien Allin, CinemaTeaser


De fait, ce film virtuose d’animation stop-motion (...) reflète l’habituelle maniaquerie ébouriffante du réalisateur, mais s’étoffe tout à la fois d’une poignante épopée picaresque, d’un brûlot politique, et d’un manifeste antispéciste où les chiens se taillent la part du lion.

La rédaction, Libération


Un conte ancien et moderne, éternel, qui dresse un pont entre le cinéma insulaire d’Anderson qui     menaçait un jour d’être englouti et le monde extérieur, celui d’un public ébloui et reconnaissant.

Jérôme d’Estais, La Septième Obsession


À la richesse de son imagination (…), Anderson ajoute un humour irrésistible, une poésie tout en     finesse, un réjouissant ton caustique.

Christophe Carrière, L’Express


Avec son habituel humour à froid et son goût pour les univers aussi poétiques que décalés, le            réalisateur choisit l’animation (élégante et originale) pour nous conter une fable au poil sur l’intolérance de notre monde et la force de l’amitié.

Barbara Théate, Le Journal du Dimanche


Anderson n’est peut-être pas le plus politisé des cinéastes, mais la vulgarité, la bêtise, la malhonnêteté ne sont pas de son monde. C’est dire si le spectacle que lui offre notre époque semble le dégoûter. Et combien L’Île aux chiens est bel et bien le reflet fidèle et aiguisé de notre présent.

Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles

Synopsis : Dans une région reculée du Pérou, Segundo, un jeune garçon de 14 ans, se prépare à suivre les traces de son père dans l’art traditionnel du retable. En se rendant à une fête de village, Segundo observe   accidentellement son père dans une situation qui le bouleverse profondément. La découverte de ce   secret inavouable lui révèle la réalité brute du monde dans lequel il grandit.


Comme une lente maturation arrivée à son terme. Segundo s’affirme et revendique un héritage qui jusque-là ne lui causait qu’ennuis et désagréments. Les copains, ce qu’il en reste, attendront, l’épreuve a forgé un autre homme. Loin de l’archaïsme de son environnement Segundo va vivre la vie que le   cinéaste situe à hauteur d’une transmission filiale indéfectible


C’est le sens du regard porté par ce premier film révélateur d'une grande humanité. Belle et tragique, l'issue de l'aventure vaut pour l'espoir qu'elle suscite. Dans un décor de rêve, qui ne demande qu'à le rester. Si les hommes sont d'accord!

Loïck Gicquel, L’heure de la Sortie


Un très beau film, éclairé par le soleil noir des tragédies antiques. Et le premier d’un jeune cinéaste   péruvien dont on reparlera.

Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur


La dernière fois que l’on a pu s’enthousiasmer pour le cinéma péruvien, c’était en 2006 pour Madeinusa, le premier long-métrage de Claudia Llosa, suivi trois ans plus tard de Fausta. Las, la réalisatrice a    ensuite succombé aux sirènes américaines et commis un film oubliable, L’attrape-rêves. Mon père (Retablo), premier essai d'Alvaro Delgado Aparicio, redonne goût à ce cinéma andin dont le premier attrait est le dépaysement même si cela ne suffit évidemment pas à contenter tout à fait notre           gourmandise de cinéphile. L'émotion n'est pas bridée pour autant et surgit dans un dénouement      tragique où la pratique de l'art du retable, comme tout au long du film, en dit bien plus long que bien des discours.

6nezfil, senscritique.com


Si Mon père est un film d'apprentissage (celui de la virilité, de la masculinité), ce n'est pas le récit d'apprentissage auquel on s'attend, et tant mieux. Malgré ce postulat, Mon père prend le contre-pied de certaines attentes. En filigrane, le film tord même le cou à plusieurs clichés de cinéma, que ce soit ceux des relations pères-fils pleines de grands sentiments virils, ou bien celles de jeunes garçons sensibles. Sans en avoir l'air, Mon père montre qu'il y a des moyens alternatifs et inattendus d'être un homme, un vrai.

Gregory Coutaut, Le Polyester

MON PÈRE de Álvaro Delgado-Aparicio

drame, péruvien, allemand, norvégien, 2018, 1h41


inédit à Troyes

VENDREDI 18 OCTOBRE (14 h 30 &  20 h)

Synopsis : Dans la famille d’Enguerrand, petit garçon adopté d’origine africaine, rien ne se fait comme ailleurs !
Son père, Eliot, assume si peu d’être un père adoptif qu’il bassine son fils à longueur de journée sur ses   origines africaines. Pour sa mère, Ava, Eliot en fait trop : trop aimant, trop étouffant… Une nuit, Enguerrand croise le chemin d’un migrant, Kwabéna, à la peau noire comme la sienne. Pour lui, c’est sûr, il s’agit de son père biologique ! Il décide donc de l’héberger dans sa chambre, à la grande surprise de ses    parents… De péripéties en rebondissements, l’aventure pourrait bien souder la famille comme jamais.


Comment j’ai rencontré mon père, interprété par le couple François-Xavier Demaison et Isabelle Carré, est une comédie sur la quête / crise identitaire d’un petit africain de 7, 8 ans! On rit parfois mais on aborde dans ce film des sujets sérieux comme l’immigration et l’adoption, dans un premier long sympathique mais franchement naïf au niveau des péripéties! Si l’on excepte les invraisemblances et les stéréotypes, ce modeste petit film français se laisse regarder pour sa tendresse indéniable, pour son humour bon enfant…

Chrischamber86, AlloCiné, critiques des spectateurs.


Un mélange délicat entre humour et bienveillance. Un scénario complet et une fin bien amenée. Bravo pour un premier film!!

Hector M., Allo Ciné, critiques des spectateurs


Cette comédie dans l’air du temps, modérément inspirée, a pour mérite relatif de ne faire de mal à aucun de ses personnages, et d’offrir une vision débonnaire des phénomènes migratoires.

Pierre-Julien Marest, Télérama


Gonflée et touchante, cette belle fable réinjecte de la politique dans la comédie populaire française.

Romain Blondeau, Marie Claire


Comédie sciemment fantaisiste et tout aussi sciemment "humaniste", Comment j’ai rencontré mon père, malgré ses bonnes intentions en pagaille et un final plutôt audacieux, peine à sublimer son sympathique argument scénaristique.

Olivier de Bruyn, Positif


Cette comédie évoque avec finesse la question délicate des migrants et réussit à nous toucher grâce à des personnages imparfaits, mais humains.

La rédaction, Closer

Semaine du Festival des SOLIDARITÉS


COMMENT J’AI RENCONTRÉ MON PÈRE  de Maxime MOTTE


comédie française, 2017, 1 h 25, inédit à Troyes


Ce film proposé par l'Association EFA10 (Enfance et Familles d’Adoption) s’inscrit dans le festival des solidarités


Présence de Odile BAUBIN  représentante de l'association pour le débat qui suivra

VENDREDI 08 NOVEMBRE (14 h 30 &  20 h)

VENDREDI 22 NOVEMBRE (14 h 30 &  20 h)

Mois du film documentaire


LE TEMPS DES FORÊTS de François-Xavier DROUET


documentaire français, 2018

1h 43, inédit à Troyes


Débat en présence de Fabien BALAGUER

 

Directeur de l’association française AGROFORESTERIE

Synopsis : Symbole aux yeux des urbains d'une nature authentique, la forêt française vit une phase d'industrialisation sans précédent. Mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides, la gestion forestière suit a` vitesse accélérée le model agricole intensif. Du Limousin aux Landes, du Morvan aux Vosges,Temps des      forêtsun voyage au cœur de la sylviculture industrielle et de ses alternatives. Fore^t vivante ou     désert boisé, les choix d'aujourd'hui dessineront le paysage de demain.


Récompensé du Grand Prix à la Semaine de la critique du Festival de Locarno


«’est bien une plantation d’arbres, mais peut-on appeler ça une forêt?»

Voilà, dès les premières minutes du documentaire, la question que se pose un des personnages présentés au milieu des arbres. Cette interrogation, qui servira de trame pour ce documentaire de François-Xavier Drouet, traverse l’œuvre en insistant sur les enjeux sociaux, environnementaux, économiques passés, présents et futurs que ce questionnement implique.

DrCell, Sens Critique


Le Temps des forêts: le sapin qui cache le «ésert vert»…. Le documentaire de François-Xavier Drouet dénonce la mal-forestation et la monoculture du «».

Clarisse Fabre, Le Monde


À première vue, la forêt française se porte bien. Très bien même. Sa surface a plus que doublé en deux siècles, pour atteindre aujourd’hui environ 17 millions d’hectares, soit un quart du territoire. Ce chiffre pourtant, ne dit rien des bouleversements qu’elle connaît depuis quelques années, et surtout de son «état de santé», alerte le réalisateur François-Xavier Drouet dans le documentaire, le Temps des forêts. Soumise à des impératifs économiques de plus en plus forts, la forêt française obéit selon lui aux mêmes logiques que l'agriculture productiviste intensive.

Yvonne Lautre, nouvelobs.com


À hauteur d’homme, le film fait sentir la forêt autant qu’il donne la parole à tous les acteurs de la sylviculture industrielle, de ses exploitants aux défenseurs d’alternatives aux méthodes intensives.

Bruno Deruisseau, Les Inrockuptibles


Rempli d’images imposantes (les plans qui montrent d’assourdissantes machines dévaster l’environnement évoquent le cinéma de James Cameron), ce documentaire clairvoyant révèle à quel point la production du bois et l’exploitation forestière sont des sujets d’intérêt général qui conditionnent d’ores et déjà les paysages du futur.

Damien Leblanc, Première

VENDREDI 13 DECEMBRE (14 h 30 &  20 h)

MONSIEUR de Rohena Gera


Romance et drame, indien, français, 2018,

1h39, inédit à Troyes

Synopsis : Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d’une riche famille de Mumbai.

En apparence la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant il est perdu. Ratna sent qu’il a renoncé à ses rêves. Elle, elle n’a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément.

Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s’effleurer...


Impossible de s’aimer comme on veut en Inde, où les castes sont encore puissantes. Monsieur,       chronique tendre récompensée à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes et au Festival de  Saint-Jean-de-Luz le démontre par l'exemple.

Caroline Vié, 20 Minutes


Avec douceur et subtilité, Monsieur bouscule les conventions pour montrer l'héritage des castes,    pourtant abolies, et inviter à reconstruire des relations dans le respect mutuel.

Corinne Renou-Nativel, La Croix


Monsieur est une délicate dénonciation du système de castes qui prévaut en Inde et de la condition des femmes. Une ode à l’espoir humain.

Pierre Barbancey, L’Humanité


Influencée par In the Mood for Love, la mise en scène joue sur l'effleurement des regards et met en  valeur, comme chez Wong Kar-wai, les ombres et les espaces vides. Elle offre un écrin soyeux à cette fable sentimentale qui prend le parti d'adoucir la violence réelle de l'Inde pour lui préférer l'utopie  politique.

Damien Leblanc, Première


Si l’enjeu est louable, on peut toutefois regretter que la réalisatrice use de ficelles scénaristiques       systématiques et apparentes pour tisser son premier film.

Audrey Planchet, Critikat.com


Une histoire sentimentale à la mise en scène discrète et soyeuse, qui évite tout discours manichéen pour se concentrer sur la puissance du désir.

La Rédaction, Ouest France